A propos de la campagne
Comme le montrent de nombreux rapports, l’espace civique se rétrécit dans le monde entier : les gouvernements et les entreprises restreignent de plus en plus les libertés fondamentales et répriment toute forme de dissidence. Dans le contexte des projets de développement, où des intérêts importants sont souvent en jeu, les membres de la communauté et les défenseur.e.s des droits humains qui expriment leurs préoccupations, donnent leur avis ou partagent des informations sont souvent menacés, criminalisés, attaqués, voire assassinés. Les représailles envoient un message glaçant à l’ensemble de la communauté, réduisent les possibilités de participation et d’engagement, et finissent par mettre en péril la réussite du projet lui-même.
En 2018, les membres et les partenaires de la Coalition pour les droits humains dans le développement ont lancé la Campagne des défenseur.e.s dans le développement pour s’assurer que les communautés et les groupes marginalisés disposent des informations, des ressources, de la protection et du pouvoir nécessaires pour façonner les activités de développement, y participer ou s’y opposer, et pour demander des comptes aux financeurs du développement, aux gouvernements et aux entreprises. Pour atteindre ces objectifs, la campagne s’engage dans un plaidoyer collectif, des activités de renforcement des capacités, des recherches et des campagnes.
Qui nous sommes
La Campagne est composée de défenseur.e.s et de ceux qui travaillent avec eux sur les questions de développement et de droits humains, tels que : les organisations communautaires ; les groupes de défense des droits humains et de l’environnement ; les organisations de défense de la sécurité ; les ONG de transparence, de responsabilité et de liberté de la presse ; et les réseaux de peuples indigènes et de femmes.
Groupe de travail sur la sécurité
Nous soutenons les défenseur.e.s des droits humains en danger par l’intermédiaire de notre groupe de travail sur la sécurité, composé d’employé.e.s d’organisations internationales qui peuvent offrir différents types d’assistance (subventions d’urgence, soutien juridique, plaidoyer, formation à la sécurité, etc).
Tu cours des risques parce que tu exprimes tes préoccupations ou que tu partages des informations sur un projet financé par une banque de développement ?
- Consulte notre répertoire des groupes de travail sur la sécurité pour identifier les organisations qui pourraient t’offrir leur soutien ;
- consulte les ressources utiles pour les défenseurs des droits de l’homme en danger dans la liste ci-dessous ;
- contacte-nous pour discuter ensemble d’un soutien en matière de plaidoyer et de protection.
Déclaration de campagne
Nous aspirons à un monde dans lequel les individus, les communautés, les groupes et les peuples sont en mesure d’exercer leurs droits humains fondamentaux, de déterminer et de poursuivre leurs propres priorités concernant leur vie, leur avenir, leurs terres et leurs ressources naturelles.
Ressources clés pour les défenseur.e.s des droits humains
Dans les pages suivantes, tu trouveras d’autres listes de ressources utiles pour les défenseur.e.s des droits humains :
- le répertoire d’outils et de guides de la Coalition.
- Open Briefing | Carte de l’écosystème de la protection et répertoire des ressources
- Zero Tolerance Initiative | Ressources sur la protection collective
- IFEX | Répertoire d’opportunités et d’assistance pour les journalistes
Rapports

Financer la répression
Le rapport révèle comment les banques de développement financent des projets de plusieurs millions dans des contextes extrêmement répressifs, où les gens ne peuvent pas exprimer publiquement leurs préoccupations et où les groupes de la société civile ne peuvent pas opérer librement.

Abus de confiance
« Abus de confiance » montre comment les banques de développement mettent en danger les défenseur.e.s des droits humains en s’appuyant sur leurs clients pour faire face aux représailles.

La politique de l’autruche
« La politique de l’autruche » montre comment les banques de développement ne parviennent souvent pas à identifier, évaluer et atténuer les risques de représailles.

Silence malsain
« Silence malsain » montre comment les banques de développement qui ont financé des projets liés à la pandémie n’ont pas tenu compte des représailles subies par ceux qui ont exprimé des inquiétudes et posé des questions sur la riposte au virus COVID-19.

Uncalculated Risks
A travers 25 études de cas, Uncalculated Risks explore la nature des menaces et des attaques contre les défenseurs des droits de l’homme dans le contexte des projets de développement.
Histoires et mises à jour

Converting Lives into Kilowatts: Resettlement Plans for Rogun Hydropower Project Threaten Tens of Thousands of People

Carrying the River’s Cry Across the Sea

Balochistan’s Reko Diq copper mine: Mineral extraction must respect human rights and the environment

Civil society groups condemn ZCMC’s retaliation against eight workers, who went on strike to demand better labour conditions and environmental protection

In Solidarity with Georgian Civil Society and the people of Georgia

Press release: Development banks fuel repression by heavily investing in countries that restrict civic freedoms

Rogun dam: how development banks are ignoring violations of civic freedoms in Tajikistan

Azerbaijan: criminalization of anti-corruption activist Gubad Ibadoghlu
Plaidoyer
2024
- Commentaires et recommandations sur les représailles pour l’examen de la politique de la BERD (juillet 2024)
- Lettre conjointe à la Banque mondiale : Préoccupations relatives à l’engagement des parties prenantes (ESS10) autour du barrage de Rogun (juillet 2024)
- Géorgie : les groupes de la société civile exhortent les institutions financières à exprimer leurs préoccupations concernant le projet de loi sur « l’influence étrangère » (mai 2024)
- Lettre conjointe aux banques de développement concernant la loi sur les « représentants étrangers » au Kirghizistan (mars 2024)
- Recommandations sur les représailles pour les sauvegardes actualisées de la BAD (janvier 2024)
2023
- La feuille de route sur l’évolution du Groupe de la Banque mondiale doit donner la priorité à l’espace civique et à la participation (juillet 2023)
- Déclaration commune : la Banque africaine de développement doit ouvrir des espaces pour la société civile et les communautés, lors des assemblées annuelles et au-delà (24 mai 2023).
2022
- Lettre ouverte : des groupes internationaux appellent au respect du droit de manifester et expriment leur solidarité avec le mouvement Rios Vivos (16 nov 2022)
- Sénégal : 26 personnes arrêtées pour avoir discuté pacifiquement de la manière d’exiger une indemnisation équitable dans le cadre d’un projet ferroviaire (26 oct 2022)
- Recommandations de communautés confrontées à des représailles à la BAsD (16 sept 2022)
- Plus de 130 OSC signent une lettre ouverte commune : arrêtez les représailles contre le défenseur de l’environnement Sukhgerel Dugersuren (17 août 2022)
2021
- Lettre ouverte à la Banque africaine de développement et au Fonds nordique de développement : Abordez la question des représailles contre le clan Paten (septembre 2021)
- Les nouvelles directives de IDB Invest et IFC sur les représailles sont une étape bienvenue, mais il faut aller plus loin (avril 2021)
2020
2018
- Communiqué de presse : La Campagne des défenseur.e.s pour le développement salue la prise de position de la SFI sur les représailles (2018).
- « Les défenseur.e.s des droits humains sont la pierre angulaire du développement durable » Lettre aux États et aux banques de développement (2018)










