Des groupes africains exigent que la Banque Mondiale renforce ses mesures de sauvegarde

Trente-quatre groupes africains des droits humains et environnementaux ont envoyé une lettre à la Banque mondiale cette semaine exprimant leurs préoccupations avec l’affaiblissement de son cadre politique social et environnemental. La déclaration réitère les contributions des groupes de la société civile africaine qui, durant la “Revue des mesures de sauvegarde” pluriannuelle, ont exigé des mesures de sauvegarde plus robustes pour tout dommage aux communautés et à l’environnement dans le contexte des activités de développement. Les groupes ont exprimé leur déception que ces contributions ne semblent pas avoir été prises en considération. En réponse aux assertions que les protections des droits humains, y compris les mesures de sauvegarde pour les droits des peuples autochtones, pourraient être, d’une manière ou d’un autre, incompatibles avec les nations africaines, la déclaration explique comment ce genre de normes et de mesures de sauvegarde son en fait ancrées dans la loi régionale et en pratique. La Banque mondiale votera le 4 août sur l’approbation de la nouvelle ébauche de son cadre politique social et environnemental. Les groupes demandent que le Conseil de la Banque mondiale et ses pays membres “prennent les préoccupations soulevées dans la déclaration en consideration et d’assurer que les défauts de l’ébauche soient remédiés pour que nos communautés puissent profiter du développement et être protégées contre les dommages.” Lisez la déclaration ici.

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