« Démystifier le financement du développement » offre une vue d’ensemble des banques publiques de développement (BPD) et de leur impact profond sur le monde. De l’argent qu’elles investissent aux normes qu’elles fixent, ces banques façonnent nos vies et le bien-être de la planète d’une manière que nous sous-estimons souvent.
Ces dernières années, les BPD ont plaidé pour jouer un rôle encore plus important dans la lutte contre le changement climatique, la pauvreté mondiale et d’autres crises. Cependant, les études de cas et les preuves présentées dans ce rapport montrent que les BPD exacerbent en fait les problèmes qu’ils prétendent résoudre. La tendance à la privatisation, l’approche extractiviste et descendante, ainsi que les limites des garanties sociales et environnementales des BPD aggravent souvent les inégalités, conduisent à des violations, alimentent le changement climatique et augmentent la dette.
Rédigée par plus de 100 militants de la société civile, cette analyse conjointe vise à susciter un débat indispensable sur le rôle que jouent les banques de développement dans l’économie mondiale d’aujourd’hui et sur ce que nous pouvons faire pour qu’elles rendent des comptes.
Principaux résultats
- Les BPD affirment qu’elles donnent aux gens les moyens de réaliser leur plein potentiel, mais leur modèle de développement descendant exclut les communautés de la prise de décision, ce qui est préjudiciable.
- Les BPD affirment qu’ils financent les services publics, mais ils encouragent en réalité la privatisation de la santé, de l’eau et d’autres services essentiels, ce qui aggrave les inégalités.
- Les BPD affirment que leur mission est de mettre fin à la pauvreté, mais ils accablent les pays de dettes et d’austérité.
- Les BPD ont mis en place des garanties sociales et environnementales, mais leurs investissements nuisent aux communautés et aggravent la crise climatique.
- Les BPD affirment qu’elles garantissent une participation sûre, mais elles soutiennent en même temps des gouvernements et des entreprises autoritaires qui violent notoirement les droits humains.
Les BPD se cachent derrière des mots tels que « développement durable », tout en proposant un modèle basé sur l’exploitation impitoyable des ressources naturelles, la destruction de territoires vierges, la spirale de la dette et des inégalités, et les attaques contre les voix dissidentes.
Souhaitez-vous vous joindre à nos efforts collectifs pour demander des comptes aux banques de développement ? N’hésitez pas à partager, adapter et utiliser ce rapport, et contactez-nous si vous avez des questions !
Chapitres du rapport
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